Toute occupée à son blog, Mathilde était devenue plus rouge que le soleil couchant de la Méditerranée. Cet événement, qu’elle concevait bien malgré elle, la précipitait dans l’indignation la plus spontanée. C’est à peine si, dans son affolement, sa main habile pouvait mouvoir la souris du Macintosh.
Mademoiselle Rose Montigny, renversée sur sa bergère, savoura cette comédie en dilettante, s’amusant à suivre sur le visage versatile de la jeune fille l’émoi qui l’agitait intérieurement.
- Montre-moi ce que tu viens de faire sur Photoshop.
Tout affolée et toute troublée, Mathilde laissa sa place à Rose.
- Oh mais ! Oh ! protesta-t-elle, tout en regardant la photo sur laquelle Mathilde travaillait.
Elle la considéra en fronçant les sourcils.
- Tu ne fais guère attention, aujourd’hui, ma toute exquise, et si tu persistes de cette façon, nous ne progresserons jamais dans cette retouche de photo. Mais, qu’est-ce que c’est que ces traces que tu m’as ajoutées sur le visage ?
- Ce n’est rien, c’est juste l’outil-tampon de Photoshop que je vais atténuer par la suite, répondit Mathilde.
- Et là ? Qu’est-ce que tu as fait à mon postérieur ? demanda Mademoiselle Montigny.
- Oh ! Mademoiselle… C’est… Je suis vraiment désolée !
- Désolée ? Tu me fais rire. Tu l’as forcément fait exprès, ça se voit. Est-ce que tu veux que je me régale avec ton petit cul ? D'ailleurs, tu l’as joliment arrondi, dis-moi. Lève-toi un peu que je regarde mieux. J’ai bien envie d’étreindre ce merveilleux fessier et même lui donner une bonne fessée. Un travail bâclé mérite tout de même une correction, ma jolie. Oui, je souhaite claquer tes fesses, pour t’apprendre à faire attention.
Durant cette mercuriale, le visage de Mathilde devint rouge comme une pivoine. En effet, chères lectrices, puisque vous connaissez la saine et sévère éducation de Clara, vous comprendrez combien ce discours pouvait plaire à notre héroïne. En insistant avec intention sur ses projets, Rose créa chez Clara un trouble intense et la plongeait dans un abîme de confusion. Notre Sud-africaine retournait le fer rouge, dans, osons-nous dire, la plaie d’un orgueil révélé. Ces représailles, finalement, n’indigna pas notre chère soumise et la justesse de la description de Rose l’émoustilla.
Par association d’idées, elle imaginait les étreintes et la posture avilissantes sur les genoux de Mademoiselle Montigny. Aussi, lorsqu’elle lui déclara, de sa voix attendrissante :
- J’ai réfléchi, Clara. Tu as commis une faute inexcusable. Tu mérites une punition. La soumise que tu es, ne me refusera pas ces quelques injonctions. Je vais d’abord t’administrer une bonne petite fessée et tu me serviras ensuite, d’objet sexuel. Tu adoreras ça, j’en suis certaine, finit Rose.
Elle passa ses mains entre les cuisses de Clara qui fit mine de les serrer pour les relâcher après coup. Les mots s’étranglaient tout de même, quelque peu dans sa gorge. Elle ne pu que marmonner un incompréhensible « Oh ! mademoiselle » qui fit sourire notre jeune Sud-africaine, savourant en dilettante l’attitude de son imminente victime.
- Mais si, mais si, viens donc vers moi. Retourne-toi un peu. Voilà, le postérieur que je vais punir, je suis certaine que tu me diras merci.
- Mademoiselle, hésita Clara, vous comprendrez qu’après votre indécente proposition, je ne puisse corriger ces photos, sur lesquelles vous resplendissez.
- Comment donc ! Tu rêves ? Je ne te laisserais pas sortir de cette pièce tant que ceci ne sera pas fait. En attendant, tu es à moi… à moi seule. Je vais d’abord te fouetter, ou plutôt te fesser. En Afrique du Sud, certaines directrices d’agence punissent ainsi leurs petites webmistress. Viens ici ma chère « websoumise » ! Ensuite, on poursuivra au gré de mon humeur… Allez, ma jolie, viens par ici, allonge-toi sur mes genoux ! Voilà, le joli fessier que je mets à découvert, cette petite robe le mettait bien en valeur.
- Vous avez les mains froides, Rose !
- Ta petite lune est bien appétissante ; elle est bien douce, bien dodue.
Tout en lui donnant des premières claques sur les fesses de Clara, un fou rire la saisit.
- Ce petit cul est à moi, je vais en faire ce que je veux !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire