samedi 26 mai 2012

Anne Lezdomme


La tâche de la gynarchie selon Mathilde Papillon : « exclure le patriarcat de nos vies ».

Faudrait-il en gynarchie, commencer par exterminer tous les hommes ?

Pas tout de suite, même si cela ferait le plus grand bien à notre existence et à notre pauvre planète. Attendez un peu. Observez-le. Écoutez-le. Donnez lui au moins le temps de faire ses preuves avant de le passer aux oubliettes. Je sais Mesdames, on vous a prévenu contre les hommes : ils ne servent pas à grande chose, ils font plus de mal que de bien, ils inventent toutes sortes de raison pour justifier leurs actions, ils transforment leurs doutes en inventant des mythes et des légendes. Vous n’avez pas entièrement tort, c’est souvent le cas. Mais pas non plus complètement raison, car parfois il y a des exceptions…

Vous avez raison les filles : les hommes peuvent franchement exaspérer leur monde… En premier lieu, lorsqu’ils usent de leurs promesses pour nous séduire, en les abandonnant très vites, mais surtout lorsqu’ils abusent de la force qui leur semble nécessaire : virilité, force musculaire, propriété, goût pour le sacré. Ensuite lorsqu’ils s’excitent à conserver la suprématie qu’ils voudraient avoir sur tout ce qui est vivant, pensant qu’ils la détiennent de dieux qu’ils inventent pour justifier leurs forfaits : pensée unique, pouvoir concentré sur un seul (monarchie, oligarchie, tyrannie, dictature), opposition à la Nature, culpabilité, misogynie, sexisme et discrimination raciale. Enfin, les hommes peuvent franchement nous ennuyer s’ils persistent à privilégier leurs phantasmes sexuels sans jamais se soucier du plaisir des femmes, du bonheur différent du leur. Car beaucoup pensent leur vision du monde plus importante que la singularité des êtres qui le compose. Si vous tomber sur ce type d’hommes qui excellent dans un de ces défauts, voir dans tous, vous avez raison, c’est mal parti…



Mais vous pouvez aussi ne pas avoir complètement raison : car l’homme peut devenir plaisant à se côtoyer avec un réel bonheur, si vous le fréquentez avec raison… Inutile de vous préciser que le discernement, l’intelligence sont vos meilleurs atouts. Mais surtout ne pensez pas qu’il est indispensable, car vous savez que vous pouvez tout faire sans lui. En gynarchie, j’agis ainsi. On ne naît pas gynarchiste, on le devient… De même que la femme que vous êtes. Je sais que c’est malaisé, mais il sera vous surprendre, si vous vous y prenez bien dès le départ. Ne cédez sur aucune de vos libertés. Il a besoin de vous et veut conserver l’espoir d’accéder à votre bonheur en s’abandonnant corps et âme à votre superbe.

Accepter le principe que la nature a choisi de vous doter ce qu’il convoite, et que notre culture peut parvenir à rendre la vie bien plus douce. Plus la gynarchie est riche, plus on l’essaie sur plusieurs formes et plus elle peut produire des effets positifs.

Lire la suite à « Association Gynarchy International »

Anne Lezdomme - anne.gynarchy.org/

1 commentaire:

  1. Bonsoir le roman de science fiction Thérapies gynarchistes est agréable à lire plaisir de s'évader dans un monde futur à conseiller

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