mercredi 26 septembre 2012

"L'Oracle des Déesses et des Sirènes"

Je vous présente un jeu de cartes d'oracle créé en 2011 en l'honneur des femmes et de la gynarchie : son titre d'origine est "Goddesses & Sirens Oracle", que j'ai traduit par "L'Oracle des Déesses et des Sirènes". 

Attention : le but de ce post n'est pas de vous inciter à pratiquer les arts divinatoires, mais d'admirer le travail en lui-même de ces cartes.


Le concept a été créé par l'australienne Stacey Demarco, qui est enseignante, métaphysicienne, sorcière et pratiquante spirituelle reconnue sur la scène internationale. 


Ce jeu comprend 38 cartes magnifiquement illustrées par Jimmy Manton.






Voici ma traduction française du texte de présentation trouvé sur le site de la maison australienne qui édite ces cartes, Blue Agel Publishing : 


"Fortes, puissantes, aimantes… et de votre côté !
Il fut un temps où Déesses et Dieux, le Féminin et le Masculin Divins, étaient deux moitiés d’un ensemble créatif, profondément honorés comme tels. Pourtant, avec l’arrivée des nouvelles religions, les divinités féminines sont devenues craintes, méprisées et presque perdues de ce monde.
Une fois encore, il s’élève !Mettant en valeur des sorts beaux mais pourtant pratiques, des invocations originales, ainsi qu’une explication complète de l’histoire et l’influence de chaque déesse, ce jeu vous invite à redécouvrir la plus ancienne des énergies, celle de la féminité.

  • Connectez-vous avec les puissantes énergies de la féminité
  • Utilisez ces énergies anciennes pour résoudre les problèmes contemporains
  • Laissez la grande créativité, l’amour, la force et la joie des Déesses inspirer chaque jour de votre vie."








Voici une autre traduction française que j'ai faite d'une description plus détaillée, trouvée sur le site psychicbazaar.com, boutique anglaise en ligne de divers objets d'art divinatoire : 

"[…], « Goddesses and Sirens Oracle » de Stacey DeMarco est une célébration de la puissance de la féminité, entrainante et forte, […]. Chacune de ces cartes est ornée d’une belle mais redoutable déesse, fière et forte, comme engagée dans une bataille.Chaque carte affiche le nom d’une déesse suivi d’un mot-clé. A l’aide de la brochure détaillée de 152 pages, vous pouvez voir le nom de la déesse révéler exactement ce que la carte signifie pour vous et votre vie. Toutefois, le jeu peut également être traité comme un jeu d’oracle quotidien dont le symbolisme dans les illustrations, jumelé avec son mot-clé, peut aider, avec un peu d'interprétation et de réflexion, à se préparer pour la journée à venir.
Un jeu exceptionnel qui ne manquera pas de faire ressortir votre déesse intérieure."


Dans la vidéo ci-dessous, une femme nous présente l'intégralité du jeu en anglais. (Pour celles et ceux qui ne comprennent pas l'anglais, vous pouvez directement aller à 02.15 min sur la timeline, quand elle montre toutes les cartes à la suite) :




Nous constatons alors que les divinités représentées proviennent de cultures du monde très diverses (d'ailleurs, il n'y a pas que des divinités dans ces cartes...), que je connaissais pas toutes ! En plus d'être magnifiques, ces cartes peuvent donc aussi enrichir notre culture gynarchique !


dimanche 5 août 2012

Histoire des Femmes en Occident


Il s'agit ici du texte de la quatrième de couverture :

Projet démesuré que de couvrir près de vingt siècles d’histoire du monde antique gréco-romain, de parcourir un espace qui va des rivages de la Méditerranée à ceux des mers du Nord, des colonnes d’Héraklès aux rives de l’Indus, de se plonger dans des documents aussi divers que les tombes d’une nécropole, la stèle inscrite plaquée aux murs du sanctuaire, le rouleau de papyrus, la scène peinte sur la panse d’un vase… et une littérature grecque et latine qui, si elle n’a pas donné la parole aux femmes, a beaucoup parlé d’elles.
On l’aura deviné, ce livre n’a pas pour fonction de remplacer l’énorme production qui existe en ce domaine. Il aborde un petit nombre seulement des questions qui nous ont paru importantes pour aider à comprendre la place des femmes dans le monde antique et, plus encore peut-être, dans la perspective d’un ensemble de volumes traitant de l’histoire des femmes, comprendre les fondements d’habitudes mentales, de mesures juridiques, d’institutions sociales qui ont duré des siècles en Occident.


Histoire des Femmes en Occident – I. L’Antiquité de Michelle Perrot et Georges Duby aux éditions Campus.


CorrespondanceS Maîtrisées


Je vous livre sur ce blog le texte que m'a écrit une amie. Je la remercie de me permettre sa publication. Je suis certaine que ça va beaucoup intéresser nos lectrices.

Je souriais. J’allais voir enfin, ce que Mlle Peggy Holiday m’avait raconté. Je la connaissais bien pour être de mes adoratrices. Mais Billie – je l’appelle ainsi, puisque Sarah en agissait de même – m’assura que ce serait génial et que Mademoiselle Getz, comme bien d’autres demoiselles, comme Dinah Vaughan, Rosemary Fitzgerald, Anita Lee et Alice O’Day y assisteraient. D’ailleurs, elles entrèrent toutes et, tout en nous saluant, nous priment toutes rendez-vous pour le lendemain soir. Je pouvais donc remarquer ce qui les caractérisaient et les ressemblaient : l’enthousiasme et leurs cortèges de sourires.



Ce jour arrivant, un autre événement empêcha ces demoiselles de la gynarchie d’être présentes : la pianiste Keny Ader arrivait de Sévilleet elle organisait une réception. Billie s’était arrangé pour que Sarah et moi-même, qui l’accompagnions, puissions entrer, dans une pièce qui nous avait été réservée. Nous prîmes place à la fenêtre et vîmes entrer trois femmes : la députée Marie-Pierre Arkana, la responsable du centre pénitencier Sabine Lenglamet et une assistante Omara Meyer. L’homme entra également, d’une trentaine d’années, accusé d’avoir sous-payé et exploité les caissières d’un supermarché. Il ne paraissait nullement effrayé, mais il détourna les yeux en nous apercevant. Billie nous précisa qu’il s’agissait là de son attitude coutumière et qu’il n’allait pas l’abandonner, comme je pourrais bientôt le remarquer.



Mademoiselle Lenglamet ligota l’homme sur un banc et Omara commença à le fouetter. Il ne portait qu’un pyjama très mince, tendus sur le corps de telle sorte que les formes de ses fesses étaient nettement visibles. Il serrait les dents, mais son visage exprimait la volupté. Celle-ci crut avec les coups. Au trentième, ses yeux s’écarquillèrent, sa bouche s’entrouvrit, il gémissait. Il touchait l’extase.
- Cela aurait dû se produire plus tôt ou seulement vers la fin, me souffla Billie. Je ne crois pas qu’il jouira une deuxième fois, ou alors, il nous faudra l’aider quand il sera avec nous, une fois son châtiment terminé, car j’ai discuté avec Sabine Lenglamet et elle accepte de le faire entrer ici… Je l’ai fait pour vous.

Je compris tout à fait ce que ceci signifiait. Je voulais aussi offrir un cadeau à Ella. La séance dura une demi-heure à raison d’un coup par minute. Après quoi, la députée s’éloigna, Sabine porta le banc dans un réduit et l’homme qu’on venait de battre entra. Nous passâmes alors toutes dans une autre salle dont les murs étaient en verre dépoli, de sorte que cette pièce fut parfaitement lumineuse tout en empêchant de nous voir de l’extérieur. Billie ordonna au détenu de se dévêtir complètement. Ce fut apparemment très difficile pour lui, puisqu’il tremblait de tous ses membres. Son derrière était, en effet, atrocement tuméfié et l’on pouvait encore compter les traces de coups.
- Tu as joui ? lui demanda fermement Billie.
- Oui, dit-il d’une voix si faible.


Hafsia

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