mardi 26 juin 2012

Maîtresse Cathy




«Sévère et injuste je suis celle qui t'infligera la punition que tout ton corps réclame parce que, forte d'une expérience qui a fondé ma réputation, je sais écouter ce que tu avoues et deviner ce que tu ne dis pas.

Pour moi le SM n'est pas simplement un jeu. Il est ma vie. Chaque séance en est une part. J'aime écouter ta souffrance, regarder ton corps sous mon joug, rire de ton humiliation, partager cette sensation de basculement où tu ne t'appartiens plus et profiter de ce temps différent où le désir passe sous ma loi.

Mais si je suis autoritaire et inflexible lorsque cela s'impose, je sais également comprendre tes limites. Ensemble nous les dessinerons, associés nous tenterons de les dépasser. Maîtresse, au sens littéral du terme, je te guiderai sur les voies dangereuses, attentive à ce que tes vacillements demeurent toujours entre mes mains.

Pour te recevoir je dispose d'un donjon que j'ai longuement et passionnément fait équiper avec tout ce qui peut conduire au plaisir par la douleur ou l'interdit. Je n'en ferais pas ici l'énumération. Pour t'en rendre compte, il suffit que tu visites les pages de mon site.»

Maîtresse Cathy - www.maitresse-cathy.com

Cercle des Dominatrices de l'Est


La chose du monde la plus ridicule, ma chère Ôféely, est de vouloir disputer sur les goûts des femmes, les contrarier, les blâmer ou les punir, s’ils ne sont pas conformes aux conventions sociales. Eh quoi ! Les hommes ne comprendront jamais qu’il n’est aucun principe qu’on puisse le supposer, qui ne soit le résultat de la sorte d’organisation que nous avons reçue de la nature : la gynarchie en fait partie et il faudra que les hommes s’y fassent. Cela posé, je demande de quel droit un homme ose exiger d’une femme, ou de réformer ses goûts ou de les modeler sur l’ordre social masculin ? De quel droit, même les lois, qui ne sont faites que pour le bonheur de l’homme, oseront-elles sévir contre les femmes qui ne peuvent, ni ne doivent se corriger, ou qui n’y parviendraient qu’aux dépens de ce bonheur que doivent lui conserver les lois ? Mais désirât-on même de changer les femmes, le peut-on ? Est-il en nous de nous refaire ? Pouvons-nous devenir autres que nous ne sommes ? Entrons dans quelques détails ; l’esprit que je te reconnais, Ôféely, te met à la portée de les entendre.

Si donc il existe une vraie société gynarchique dans le monde dont les principes choquent tous les préjugés admis dans les territoires machistes et patriarcaux, dont les règles de la suprématie féminine blessent la morale masculine, dont les fonctionnements matristiques et matrilinéaires outragent les religions de ces nations soit disant laïques, des femmes et des hommes qui vous paraissent, en un mot, libres et heureux d’être gynarchiste, non seulement il ne faut ni les sermonner, ni leur faire la guerre, mais il faut leur être utile, il faut contenter ses déesses de la gynarchie, anéantir tous les freins qui les gênent, et leur donner, si vous voulez être juste, tous les moyens d’y parvenir sans risque : c’est modestement l’objet de ce site.



C’est dans le sein de la mère que se fabrique tout ce qui existe, c’est donc dans l’esprit des femmes que tout doit se décider. C’est à nous de choisir notre identité, la société dans laquelle on veut vivre et il est hors de question de rentrer dans le consensus de la suppression des différences, une femme ne vaut pas un homme, un être ne vaut pas un autre et c’est la singularité de chaque être, et qui plus est de chaque femme, qu’il faut célébrer.

Et moi, Mathilde Papillon si je suis comme tel, ma chère Ôféely, ce n’est pas un désir de monarchie mais le souhait de voir toutes les femmes célébrées par tous les sexes (femmes, transgenres, hommes), dans une sorte de société gynarchiste et libertaire. Je suis sûre et certaine, qu’elles auraient la capacité de sauver le monde si malmener par la gente masculine.

Quant à notre sexualité, ma chère Ôféely, je crois que la gynarchie est la garantie d’un orgasme maîtrisé et systématique, avec qui on veut, d’une jouissance masculine possible, que si, et seulement si, nous sommes parvenues à avoir la nôtre.

Cercle des Dominatrices de l'Est - mylady.forumpro.fr

lundi 25 juin 2012

Fessée vintage (Lez Soumission & Domination)

Un petit site espagnol que j'aimais bien


C'est à une époque où je faisais mes premières virées sur la toile. Mon premier Mac m'a fait devenir la lesbian geek que je suis aujourd'hui. Je n'ai pas perdu mon temps, car Internet a nourri ma curiosité et mes phantasmes. Ici, je parle de mes phantasmes. Voici quelques photos d'un petit site espagnol qui s'appelait Amateur Spanish Feet.










Nyx, déesse de la nuit


Dans la mythologie grecque, Nyx est la déesse de la Nuit. Elle et son frère l'Érèbe sont les premières divinités issues du Chaos primordial. 

Elle engendre avec Érèbe :
  • Héméra, la déesse personnifiant le Jour.
Puis toute seule, entre autres :

  •     Philotès, la déesse personnifiant l'amitié, l'affection et le rapport sexuel ;
  •     les Hespérides, gardiennes des pommes d'or ;
  •     les Moires, tisseuses du destin ;
  •     Némésis, déesse personnifiant la vengeance et la justice ;
  •     les Érinyes, divinités persécutrices ;
  •     les Kères, les Esprits des morts violentes ;
  •     Éris, déesse personnifiant la discorde ;
  •     Lyssa, déesse personnifiant la colère ;
  •     Hécate, déesse lunaire personnifiant la magie et la sorcellerie.
Voici les représentations par des artistes contemporaines talentueuses :
L'artiste belge Azurylipfe

Jasmin Junger

Prisci C
Gynarchie et Matristique

jeudi 21 juin 2012

Le lesbianisme et la poésie de Sappho de Lesbos dans l'art et la littérature


Les Amies de Louise Catherine Breslau



Comment est-il possible de commencer une telle rubrique, sans citer aux lectrices le site incontournable, consacré à la vie et à l’œuvre de Sappho. Ces pages vous feront découvrir l’étendue des connaissances disponibles sur la poétesse et vous livreront de nombreuses sources qu’il est précieux de connaître. Un site riche pour un corpus enthousiasmant, remarquable, il offre beaucoup d’informations sur l’époque de Sappho et les mythes qui l’entourent.

Merci énormément à Arvicola Nonagénaire (?) pour sa généreuse documentation, qui nous plonge dans l’univers littéraire et artistique du sapphisme.


 « Prolonge la nuit, Déesse qui nous brûle !
   Éloigne de nous l’aube aux sandales d’or.
   Déjà, sur l’étang, les vertes libellules
Ont pris leur essor.
   Tes cheveux, flambant sous l’ombre de tes voiles,
   Atthis, a gardé le feu rouge du jour.
   Et le vin de fleurs et le vin des étoiles
M’enivrent d’amour.
   Nous ne savons pas quelle aurore se lève
   Là-bas, apportant l’inconnu dans ses mains…
   Nous tremblons devant l’avenir, notre rêve
Craint les lendemains.
   Je vois la clarté sous mes paupières closes,
   J’étreins vainement la douceur qui nous fuit.
   Déesse à qui plait la ruine des roses,
Prolonge la nuit. »
Renée Vivien, Évocations, Alphonse Lemerre Éditeur, 1903, pp. 9-10.



Le lesbianisme et la poésie de Sappho de Lesbos dans l'art et la littérature - www.saphisme.com

"Du Côté des petites Filles" de Elena Gianini Belotti





"Du Côté des petites Filles" de Elena Gianini Belotti

Best-seller depuis sa parution en France en 1974, ce livre a été vendu à plus de 300000 exemplaires.

« Pourquoi du côté des petites filles plutôt que des petits garçons ? Parce que les femmes sont les premières victimes des principes d’éducation qui inculquent aux enfants la différence entre une manière d’être féminine et une manière d’être masculine. »

« Écrit par une enseignante, étayé par des enquêtes, c’est un livre important : il montre, pour la première fois, de façon claire et irréfutable les racines de l’inégalité entre hommes et femmes. Dès sa naissance, la petite fille est traitée différemment du petit garçon, dès la maternelle, elle est enfermée dans un rôle écrit à l’avance. Ce livre est à mettre entre toutes les mains, surtout celles des parents, des enseignants et des gynarchistes. »

Comment dresser un homme ?


(Ceci est la suite de "Au service des femmes")

Nous étions resté un bon moment sur cette île. Un sentiment étrange me pénétrait, mon imagination était emplie des images de guerrières que j’avais vu plusieurs fois dans des bandes dessinées. Je voyais surgir des cavalières de toute part, montée sur des juments qui se cabraient. Nous parlions très peu, nous laissant pénétrer par le silence et la solitude, gagnés par la chaleur qui n’épargnait rien. Notre chambre était une grande salle voûtée, presque sans mobilier, épurée et d’une propreté sans pareil.

Elle devenait une Amazone de cette île, il y avait plusieurs jours qu’elle ne m’avait pas fouetté : elle semblait même vouloir nous imposer une sorte de chasteté, comme à la veille d’une grande cérémonie. Plusieurs fois, je lisais sur son visage, le matin au réveil, lorsque nous établissions les projets pour la journée, une détermination, une énergie dans son regard et sa voix. Je n’osais pas l’interroger ; je la craignais trop et j’étais devenu sa chose, un objet, vidé de moi-même pour mieux m’emplir d’elle.

À l’aube, où le soleil était encore plus chaud que d’habitude, elle me dit : « Allez, prépare-toi ». Elle prit son long fouet de cuir noir, la cravache dont elle ne se séparait jamais et des cordes. Elle me demanda de m’habiller seulement d’un pantalon et d’une veste de cuir, sous lesquels je devais rester nu. On n’était pas encore dehors que je transpirais déjà. Au moment où nous quittions l’auberge, notre hôte nous accompagna comme elle nous l’avait proposé. J’esquissais un sourire à ma maîtresse, mais son visage resta si dur que je l’effaçais aussitôt. Je la suivais, l’aubergiste nous précédait. 

(Lire la suite à "Un homme en souffrance")

mercredi 20 juin 2012

Coed Feet

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F/M Spanking World


L’inconscient rappelle à son heure les mystères secrets et silencieux de l’esprit, dont la chair souvent, se remémore de façon sournoise. C’est à travers des chemins ténébreux, empruntés par la curiosité, que j’ai possédé peu à peu ce qui me manquait souvent jadis et qui me mort avec tant d’amour aujourd’hui. Et mon anatomie n’a pas fini de s’ouvrir aux attaques tant aimées de ma chère Mathilde, qui me donne avec tant de sévérité et de délicatesse à la fois, les frissons que je recherchais depuis toujours sans le savoir vraiment.



Et pourtant, quelques années auparavant, jamais je n’aurais pu imaginer m’abandonner, à quelqu’un dont les intentions étaient de me faire plonger dans de vertigineuses sensations de bien-être et d’exaltation. Oui, Mathilde ! Je ferais ce que vous voudrez pour vous plaire. D’ailleurs, cette collaboration que vous me proposez sur gynarchie.fr me permettra de me remémorer ces moments exquis que j’ai passé avec vous. Et je prendrais le temps nécessaire pour la rendre digne de vous. De toute façon, que faire de mes soirées lorsque vous n’êtes pas là ? Perdre mon temps devant la télévision ? J’ai envie de partager mon goût pour la fessée et les femmes telles que vous. J’irais jusqu’au bout de mes phantasmes et je partagerais avec nos lectrices, les sensations que je ressens, en espérant qu’elles rêveront de me connaître à travers la fessée que j’accepterais d’elles bien volontiers. Mais je l’accepterais toujours avec votre présence, à moins que vous en décidiez autrement.



Toutes les corrections qui m’auront caressé brutalement, les fessées que vous m’avez donné et toutes celles de ces autres dames, au hasard des rencontres que j’ai faites dans ma jeune vie resteront à jamais gravées dans ma mémoire et je pense que j’aurais largement assez d’éléments pour faire vivre avec votre petite équipe ces pages sur la gynarchie. Je n’oublierais rien, j’écrirais tout. Je donnerais à ces lectrices inconnues l’envie de fesser leurs partenaires et à ces hommes le désir d’être renversé par n’importe quelles femmes.



J’accepte de participer à cette petite production dont vous m’avez parlé. J’espère que l’on pourra bientôt débuter et que l’on pourra enfin montrer les photos et les vidéos que nous aurons réalisées. Permettez-moi de faire appel à d’autres correctrices ou à d’autres soubrettes, nous pourrions partager les bénéfices de ces productions.

Votre toujours dévouée Mickaël.

F/M Spanking World - www.fmspankingworld.com

mardi 19 juin 2012

Claire's Slaves


Que puis-je apporter à mes soumises devenues créatures obéissantes ? À quoi peut bien servir la domination qui ponctue leur trajet initiatique ? À quoi est-elle destinée ? Pour quelles fins ? Il me semble que le destin d’une soumise coïncide avec celui des enfants pour leurs parents, du meilleur au pire, du ciel au caniveau, ou l’inverse. Leur dévotion accentue ma puissance et finalement je crois qu’il s’agit d’amour, qu’elles me donnent par leur abandon et que je rends, en leur accordant ce qu’elles recherchaient, en m’octroyant le plaisir qu’elles m’ont offert. Cela me garantit une jouissance certaine.

Si elles en sont là aujourd’hui, c’est parce qu’elles sont faites ainsi, qu’on ne choisit pas entre une relation basique, horizontale et un rapport pyramidale de dominatrice à soumises. Je suis aussi prédéterminée qu’elles et les femmes par leur culture sont amenées à dominer, un jour ou l’autre, tout ce qui est vivant, mâles ou femelles, parce qu’elles les ont engendrées.

Et les hommes, eux, sont conditionnés, qu’ils le veuillent ou non, depuis toujours, à obéir à une instance supérieure. Ils recherchent en vain, à travers toutes sortes de chimères, celles qui seront en mesure de les guider dans leur doute absolu : un chef, un patron, un général, un gourou, un dieu, un apôtre ou tout autre créature invraisemblable.

Alors, si Mickaël a trouvé en moi la dominatrice qu’il lui faut, je ne vais pas le priver de l’équilibre qu’il a trouvé. Quant à Clara, je sais qu’elle n’acceptera d’être dominée que par une femme et cela me rassure quelque peu.

Claire's Slaves - www.clairesslaves.com


lundi 11 juin 2012

Maîtresse Athena




« Cette photo peut vous paraître dure, pourtant c'est un instant de pur bonheur pour moi que d'être pieds et poings liés à la merci de maMaîtresse en subissant sa loi. C'est un moment de grande confiance de part et d'autre, d'échange mutuel : ma douleur librement consentie pour le plaisir de ma Maîtresse. Ce n'est pas mon phantasme que l'on réalise ici mais celui de ma Maîtresse. C'est Elle qui a imaginé cela et bien d’autres choses avant et après. C'est pour moi la plus grande Maîtresse que je connaisse et une personne de qualité. Je suis tatoué à son nom : Maîtresse Athéna et jamais je ne le regretterai. Il n'y aura jamais d'autre maîtresse pour moi sauf peut-être ma femme. »

Maîtresse Athena - www.maitresse-athena.com




Caprices de Dominatrices




Clara s’en alla, le cœur battant d’espoir.
- Aujourd’hui je veux que tu prennes Maxime. Il est robuste comme une statue. Et sa peau est rouge comme le cuivre.

Clara fit sonner le carillon.
Lentement, Ava Swan entra dans le salon principal de la villa. Son éternel sourire aux lèvres, elle parla, d’un ton ferme. Dédaignant la présence de l’esclave, elle s’adressait à Maîtresse Emira :
- Que se passe-t-il ici ? Il est venu à notre connaissance des faits étranges. On affirme que toi, la gynarchiste intrépide, tu subis le joug honteux d’un esclave ! Est-ce celui-ci ?... Nous avons cru en te faisant don de cet homme ajouter à tes plaisirs. Comment ce minable a-t-il pu s’y prendre pour arriver à dominer ta conduite ? S’il est ainsi, il subira le supplice qu’il nous a plu d’édicter contre les récalcitrants de son espèce.



Elle avait parlé avec lenteur, scandant chaque mot dans la préoccupation, que Maxime comprît tout. L’éloquence simple, l’emphase farouche qui lui gagnaient le cœur de ses princesses de la gynarchie avaient vibré dans chaque phrase.
Maxime, affolé de terreur, fixait sur Maîtresse Emira ses yeux dilatés, ses dents claquaient.
Il se précipita devant elle, s’agenouilla, baissa sa tête. Dévotement, il baisa ses chaussures. Les yeux écarquillés, il continuait à fixer sa maîtresse. Et, d’un élan, se jeta aux pieds de la dominatrice, il baisa le bas de sa robe. De son pied, elle écartait Maxime, frappait ses mains l’une contre l’autre.



Clara s’approcha.
- Donne vingt coups à cet homme. Flagelle-le comme on fouette les merdeux de son espèce.
- Faut-il l’emmener ? Le corriger devant les autres esclaves ?
- Non. Ici. Tout de suite.

Et Ava Swan s’asseyant sur son siège, invitait Maîtresse Emira à s’asseoir auprès d’elle. Clara s’était emparée de Maxime. Il était tellement terrorisé que lui-même l’aidait à se déshabiller. Cependant il implorait la dominatrice d’un regard persistant. Il était nu. Alors seulement il pensa à la honte de cette nudité, devant ces femmes. Clara l’attacha à la table qui faisait face aux gynarchistes. Il se trouva les bras et les jambes liés en croix sur le dos. Il ne pouvait plus bouger. Sa tête fut calée, de telle sorte qu’il ne pouvait plus la tourner.



Le supplice commença.
Clara prenait sa distance. Le bout de son fouet décrivit un huit au-dessus de sa tête et retomba sur les reins du malheureux qui poussa un cri strident. Pendant ce temps-là Ava Swan se leva de son siège et vint monter sur la table pour s’accroupir sur le visage de l’esclave. Elle écarta d’une main sa culotte afin de présenter son anus à lécher à Maxime. Puis, à tour de rôle, Maîtresse Emira puis Clara prirent la place d'Ava Swan. Tandis que cette dernière prenait d’autres instruments pour le battre.
- Assez !... Assez, je vous en supplie… J’en deviendrais fou ! On me tue… Faites cesser mon martyre… Non ! Oh ! non… Je vous en prie…



Et comme seule réponse, le fouet sifflait et retombait sur ses chairs.
- Voilà qui t’apprendra à manquer de respect à Maîtresse Emira. Ta place doit rester à ses pieds. Tu dormiras ce soir sur la paillasse de la geôle, exulta Ava Swan.
- Clara ! appelle Mickaël, ordonna Maîtresse Emira, qu’il prépare prestement le dîner. Quant à Maxime, je ne veux plus jamais voir cette esclave, fout le à la porte Ava Swan !

Bacchante triste



Le jour ne perce plus de flèches arrogantes
Les bois émerveillés de la beauté des nuits,
Et c'est l'heure troublée où dansent les Bacchantes
Parmi l'accablement des rythmes alanguis.

Leurs cheveux emmêlés pleurent le sang des vignes,
Leurs pieds vifs sont légers comme l'aile des vents,
Et le rose des chairs, la souplesse des lignes,
Ont peuplé la forêt de sourires mouvants.

La plus jeune a des chants qui rappellent le râle :
Sa gorge d'amoureuse est lourde de sanglots.
Elle n'est point pareille aux autres, - elle est pâle ;
Son front à l'amertume et l'orage des flots.

Le vin où le soleil des vendanges persiste
Ne lui ramène plus le généreux oubli ;
Elle est ivre à demi, mais son ivresse est triste,
Et les feuillages noirs ceignent son front pâli.

Tout en elle est lassé des fausses allégresses.
Et le pressentiment des froids et durs matins
Vient corrompre la flamme et le miel des caresses.
Elle songe, parmi les roses des festins.

Celle-là se souvient des baisers qu'on oublie...
Elle n'apprendra pas le désir sans douleurs,
Celle qui voit toujours avec mélancolie
Au fond des soirs d'orgie agoniser les fleurs.

Renée Vivien dans "Études et Préludes"


Des clichés qui volent en éclats

Un bel exemple pour mes "amies"


Voici pour la forme et pour l'exemple, une invitation en forme d'images, à la participation collective du blog Le Petit Journal sapphique entre amies gynarchistes. J'ajouterais en légende de chaque image, le prénom des amies Facebook qui se reconnaîtront, j'en suis certaine. Si cela gêne l'une d'entre vous d'y apparaître, indiquez-le moi, je retirerais votre prénom de la légende. Sachez que pour l'instant, ce blog n'est pas référencé sur Google.

Mathilde

Judith

Lisa

Mélinda

Esther

Jana

Christelle

Clara

Déesse

Marion


Reine

Et toutes les autres




Si cette idée vous intéresse, je vous indiquerais comment ce blog fonctionne, pour que vous puissiez publier. Je vous embrasse toutes tendrement.