Gynarchie


De la gynocratie à la gynarchie


La gynarchie ne se réduit pas aux mythes des Amazones ou des Lemniennes. Nous ne sommes plus au temps des femmes guerrières des Scythes et des Sauromates, même si nous pouvions rêver de venger Penthésilée tuée par Achille. La gynarchie est une affaire de pensée structurée, une philosophie qui fait une part belle à la culture, contre la nature destructrice des hommes. La gynarchie est un principe matérialiste et libertaire. Elle est un rempart contre les thèses patriarcales, qui pour un grand nombre de mâles ne voient dans les femmes que des mères ou l’instrument de leur plaisir.

La gynarchie propose de redonner la place capitale que devraient avoir les femmes partout dans le monde. Nous le remarquons grandement, lorsque depuis quelques décennies, grâce à nos luttes difficiles a mener, les femmes rattrapent rapidement le retard qu’elles avaient accumulé depuis des millénaires. Notre confinement dans des rôles domestiques et subalternes, notre trop longue absence des bancs de l’École et de l’Université étaient la cause de cet atermoiement. Les femmes réussissent là où les hommes échouent. Car elles sont nombreuses à ne plus prendre modèle sur les mâles et ne plus être prédéterminées par la culture socio-économique du patriarcat.

Nous pouvons rester songeuses face à leurs inventions « intellectuelles » pêle-mêle : la religion, le monothéisme, la propriété privée, le libéralisme, la concurrence libre et non faussée, la répression, les discriminations et la censure. Nous pouvons rester songeuses sur cet effroyable paradoxe entre la capacité des hommes à s’accorder pour eux-mêmes toutes les jouissances sexuelles et leur facilité à l’interdire aux autres et surtout à nous, les femmes. La sexualité n’est par leur bastion rien qu’à eux, c’est d’abord le nôtre, à nous les femmes, nous en ferons meilleur usage, car comme le pensent certains auteurs, Éros n’est pas le fils d’Aphrodite, mais son serviteur.

La gynarchie est un modèle hédoniste puisqu’elle se propose de ne plus jamais oublier la liberté totale des femmes de disposer d’elles-mêmes, de leur corps, de leur ventre et de leur sexualité.

La gynarchie ne restera pas une utopie si les femmes l’entretiennent culturellement et si elles prennent toutes consciences qu’elles doivent être résolues à reconsidérer leur place dans la société.

Enfin, la gynarchie est un bon moyen de secouer le féminisme, pour qu’il reprenne son combat qu’elle a si brillamment mené.

Amazon Research Network



Mythe ou réalité ? Que valent les recherches archéologiques face aux tenants de l’Histoire officielle, de l’Histoire des vainqueurs ? Pourquoi refuser d’imaginer que les femmes aient pu exercer une forme de pouvoir ? Pourquoi l’histoire des Amazones effraient-elle autant ? Est-il impensable de laisser aux femmes la destinée humaine ? Pourquoi ne pas faire confiance à celles qui vous ont mis au monde ?



Ce site est une merveille, une plate-forme sur laquelle est présentée, de manière très intéressante, l’histoire des Amazones. Le but annoncé est de faire progresser la recherche en vous livrant tout ce qui a été trouvé sur le sujet.

Comme pendant l'Antiquité, sur l’île de Lemnos où ont habité des femmes. Cette île incroyable a été appelée « gynaikokratumene » et pour cause. Elles ressemblaient à une organisation matristique ou gynarchique, avec des habitantes vivant en toute confiance, dans un monde sans homme.

Amazon Research Network - www.myrine.at


Amour attachant


- Ne te rappelles-tu pas que les hommes disent : « Sois louée, ô Maîtresse, toi qui m’a remis à ma place de soumis ». Tandis que les femmes disent avec résignation : « Sois docile, soumis, moi qui t’ai fait selon ma volonté ! ». La nature, dans son impénétrable sagesse, son impartialité infinie, a voulu que l’homme fût le domestique, l’esclave de la femme. C’est pourquoi elle a créé le mâle en tout point inférieur à la femelle. Son intelligence est animale et son cerveau est petit. Il est inapte à l’idée et à la raison. Il doit subir et rester impassible devant les femmes.
- Je suis très intéressée par ce que vous dites ma chère Ôféely. Je vous prie de bien vouloir continuer.
- Et l’amour, Mathilde, l’homme n’en n’est point capable ; son seul désir : arriver au point ultime de sa jouissance. La femme a tous les avantages dont elle doit se servir, le contrôle de son corps et de son esprit, elle est douée d’entendement. Elle enfante : la maternité est sa puissance, mais n’est en aucun cas son but ultime. L’homme doit rester humble et respectueux devant sa maîtresse, il désire son courroux qu’il craint. Il veut être maltraité. Son plaisir n’est vif que s’il lui est imposé.
- Mais l’humiliation de l’homme est bonne parfois ? murmurait Mathilde Papillon. Le plaisir leur arrive par la soumission ?
- Ô ma fille ! Sache que les hommes sont durs avec les femmes qui n’ont pas d’autorité. Ils les abhorrent ! À qui leur font violence, ils réservent leurs plus belles intentions et se font petits… Et ce bonheur, ma chère Mathilde, il faut en jouir, sans faire le moindre cas de la pitié que l’homme peut nous inspirer. Si tu veux cueillir une rose, est-ce que tu implores le rosier ? Est-ce que tu lui adresses des génuflexions ? Si tu portes sur l’arbuste une main timide, hésitante, les épines te blesseront. Au contraire, si tu cueilles la fleur avec assurance, sans aucune offense pour ta personne, son parfum te délectera.
- Y a-t-il du sortilège, dans ton cheptel, Ôféely ? interrogeait Mathilde Papillon.
- Je ne le crois pas. Mais pour m’en assurer, ma présence est utile. Va, Mathilde, rentre dans la maison. Je te suis.


(Vous pourrez lire la suite de cette nouvelle dans l'article consacré au Caprices de Dominatrices.)

Anne Lezdomme



La tâche de la gynarchie selon Mathilde Papillon : « exclure le patriarcat de nos vies ».

Faudrait-il en gynarchie, commencer par exterminer tous les hommes ?

Pas tout de suite, même si cela ferait le plus grand bien à notre existence et à notre pauvre planète. Attendez un peu. Observez-le. Écoutez-le. Donnez lui au moins le temps de faire ses preuves avant de le passer aux oubliettes. Je sais Mesdames, on vous a prévenu contre les hommes : ils ne servent pas à grande chose, ils font plus de mal que de bien, ils inventent toutes sortes de raison pour justifier leurs actions, ils transforment leurs doutes en inventant des mythes et des légendes. Vous n’avez pas entièrement tort, c’est souvent le cas. Mais pas non plus complètement raison, car parfois il y a des exceptions…

Vous avez raison les filles : les hommes peuvent franchement exaspérer leur monde… En premier lieu, lorsqu’ils usent de leurs promesses pour nous séduire, en les abandonnant très vites, mais surtout lorsqu’ils abusent de la force qui leur semble nécessaire : virilité, force musculaire, propriété, goût pour le sacré. Ensuite lorsqu’ils s’excitent à conserver la suprématie qu’ils voudraient avoir sur tout ce qui est vivant, pensant qu’ils la détiennent de dieux qu’ils inventent pour justifier leurs forfaits : pensée unique, pouvoir concentré sur un seul (monarchie, oligarchie, tyrannie, dictature), opposition à la Nature, culpabilité, misogynie, sexisme et discrimination raciale. Enfin, les hommes peuvent franchement nous ennuyer s’ils persistent à privilégier leurs phantasmes sexuels sans jamais se soucier du plaisir des femmes, du bonheur différent du leur. Car beaucoup pensent leur vision du monde plus importante que la singularité des êtres qui le compose. Si vous tomber sur ce type d’hommes qui excellent dans un de ces défauts, voir dans tous, vous avez raison, c’est mal parti…



Mais vous pouvez aussi ne pas avoir complètement raison : car l’homme peut devenir plaisant à se côtoyer avec un réel bonheur, si vous le fréquentez avec raison… Inutile de vous préciser que le discernement, l’intelligence sont vos meilleurs atouts. Mais surtout ne pensez pas qu’il est indispensable, car vous savez que vous pouvez tout faire sans lui. En gynarchie, j’agis ainsi. On ne naît pas gynarchiste, on le devient… De même que la femme que vous êtes. Je sais que c’est malaisé, mais il sera vous surprendre, si vous vous y prenez bien dès le départ. Ne cédez sur aucune de vos libertés. Il a besoin de vous et veut conserver l’espoir d’accéder à votre bonheur en s’abandonnant corps et âme à votre superbe.

Accepter le principe que la nature a choisi de vous doter ce qu’il convoite, et que notre culture peut parvenir à rendre la vie bien plus douce. Plus la gynarchie est riche, plus on l’essaie sur plusieurs formes et plus elle peut produire des effets positifs.

Lire la suite à « Association Gynarchy International »

Anne Lezdomme - anne.gynarchy.org/

4 commentaires:

  1. JH de 34 ans ayant déja appartenu à deux maitresses en vie commune,ayant pratiqué du soft au hard,je cherche une jolie personne sans tabou sur Lyon,pour lui etre dévoué dans la sincérité réciproque et une relation durable.Merci de m' avoir lu.Ma recherche est réelle,vraie et sans aucune fausseté.Si vous désirez m' écrire directement,voici ma boite mail:moicanso@yahoo.fr

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  2. Exterminer tous les hommes ... soyons sérieuses quand même :)

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    1. Pourquoi nous exterminer ce serait faire ce que font les hommes, tuer ce n est pas une grande ambition je trouve.

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  3. "On ne naît pas gynarchiste, on le devient" : c'est exactement ce qui m'est arrivé. Je suis Liberty Jane Gynarchie. J'étais une femme "normale" plus ou moins soumise à un premier mari machiste et dominateur. Je me suis rebellée, je me suis libérée, je suis devenue indépendante, j'ai pris ma sexualité en main (en commençant avec la mienne...), j'ai redécouvert le plaisir érotique avec les femmes et celui d'avoir les hommes à mes pieds. J'ai décidé un jour de prendre le pouvoir sur mon amant en commençant par contrôler sa sexualité, en lui imposant la chasteté. J'en ai retiré un épanouissement sexuel et psychologique dont je ne soupçonnais pas qu'il pouvait exister. Après plusieurs mois de cette relation, j'ai ordonné à mon soumis de raconter notre expérience dans un livre commun : "Le Protocole gynécocratique, confession d'un mari soumis", qui est le récit d'un cheminement autant spirituel que physique. J'ai commencé l'écriture de mon deuxième livre, qui sera le récit de ma libération personnelle grâce à la découverte de l'érotisme "libre" sous toutes ses formes. Je souhaite que le plus grand nombre de femmes découvrent ce chemin et cette expérience de liberté, et j'aimerais aussi que des hommes assument ce désir profond qui sommeille au fond de leur "moi" mais que leur "virilité" et surtout notre culture sociale leur interdit d'accepter. "La bête en cage" (de chasteté) est ma devise.

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