Soumission



Mesdames ! Voici des soubrettes attentives à votre cravache.


Mais c’est bien cette place qui semble être le fruit de nombreux plaisirs, soyez en sûrs ; c’est une affaire d’hédonisme. C’est peut-être la plus belle manifestation d’amour, la plus belle preuve de confiance, le lien le plus proche, le plaisir le plus raffiné.

Vous êtes nombreuses et nombreux à vouloir servir une femme dominante, une dominatrice. Vous rêvez de demeurer aux pieds des princesses, les servir, les respecter, leur rendre la vie bien plus douce.

Vous avez bien compris ce que la gynarchie suppose. Nous vous invitons à inscrire votre site, votre blogue ou à nous faire part du message que vous voudriez publier.

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Au Service des Femmes




Un jour nous avons décidé d’aborder une île grecque que signalait une vieille carte, que j’avais trouvée dans un ouvrage anonyme, acheté à une bouquiniste à Paris. Mon enquête minutieuse m’avait non seulement permis de localiser avec précision cet endroit, mais aussi trouvé un marin qui pouvait nous y emmener avec son chalutier, car il lui arrivait, depuis la récente crise financière et la soumission de Geórgios Papandréou aux exigences du FMI, d’emmener des touristes, visiter les Cyclades. Le bateau qui nous y menait s’était vidé de passagers à chaque escale, si bien que nous fûmes seuls à descendre à ce petit port très aride, réduit à quelques rochers d’une blancheur qui nous brûlait les yeux, et à une petite baraque de bois qui devait sûrement servir de capitainerie dont les employés auraient pu être absents.






Une très vieille voiture tout terrain nous conduisit en peinant et cahotant dans des chemins plutôt que des routes qui menaient à une petite auberge dominant la Méditerranée, balayée par le vent si fort que seuls quelques cactus et des genets avaient pu s’agripper aux anfractuosités rocheuses. On entendait que le bruit du vent et des goélands dans cette auberge aménagé sur les ruines d’une construction antique. Des Amazones avaient échoué là – à ce que racontait l’ouvrage acheté à Paris. Alors que toutes les îles environnantes s’étaient rendues aux barbares, seules ces guerrières poursuivaient la résistance, repliées sur elles-mêmes, coupées du reste du monde, pour ne pas mourir des hordes d’hommes qui ne supportaient pas leur insoumission ; tolérées finalement parce que très discrètes, parce que leur île fort éloignée n’attirait guère, elles vivaient en parfaite harmonie avec la nature qu’elles avaient rendu finalement agréable. La paix retrouvée, elles vivaient d’amour qu’elles conjuguaient au féminin. Ces femmes intrépides et redoutées étaient toutefois extraordinairement belles.


Parfois, elles organisaient des razzias jusqu’à la rive d’Asie mineure pour ramener des esclaves mâles qu’elles utilisaient pour les travaux pénibles et pour leurs plaisirs de tourmenter ce qu’elles considéraient comme le mal absolu. Elles avaient réussi l’extraordinaire, construire tout un village et un temple sur les hauteurs. Ce dernier était à la hauteur des terres, sur un plateau assez élevé, aujourd’hui très aride comme le reste de l’île ; de hautes colonnades très blanches émergeaient d’étranges remparts construits par les Amazones. De leurs débauches, il ne demeurait plus que ce que nous pouvions imaginer et quelques détails de l’architecture : anneaux, chaînes ou cachots. Notre hôte, une belle aubergiste à la peau cuivrée, ne tarissait pas d’anecdotes sur l’histoire des Amazones dont elle était visiblement érudite. Elle nous affirmait qu’elle y allait régulièrement et qu’elle se ferait un plaisir de nous y accompagner.

Au Service des Femmes - soumisparisien.free.fr

(lire la suite à "Comment dresser son Mari")

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