mardi 29 mai 2012

Complicités féminines 2




À maintes reprises, j’ai eu envie de passer subrepticement sous sa robe de printemps, parce qu’en ce qui me concerne, il y a aussi ça entre deux amies qui s’aiment tendrement, et le doigt le plus agile, le plus délicat, ne pourrait remplacer le velours sucré de deux lèvres onctueuses, entre lesquelles passent une fine langue et le souffle de la tendresse, qui viennent s’unir à la bouche, pour contempler ce moment de volupté. Fallait-il lui faire part du désir fou qui me captivait, qui m’hypnotisait ? Elle en avait entendu parler par des amies, mais elle ignorait complètement ce que ça pouvait être, se doutant toutefois que ça ne pouvait être que bien bon.



- Les sensations sont si bonnes, surtout quand on a été préparée par la fessée.
- Oh ! je me souviens de ce grand plaisir dont je me suis délectée, de mon amie Catherine, un jour que la directrice m’avait fessée énergiquement. Cela me brûlait par tout le corps, qui dansait de ses mouvements, et Catherine qui était ma bonne camarade, me fit, en me chatouillant, beaucoup plus de transport que les autres fois.
- Alors ? Vous avez l’air de vous aimer, vous semblez fusionner, vous le faite si bien ensemble, je vous voie comme des cygnes.
- Oh ! oui, l’amour que j’ai pour toi est tout à fait différent. Les plaisirs sont tout autre.
- Et à quoi ressemble cet amour ?



Elle se rua sur moi et me répondit tendrement par un baiser brûlant et appuyé. Ces conversations, qui se renouvelaient à chaque visite, quand sa mère nous laissait seules, enflammaient nos sens, sans que nous puissions toujours éteindre, par le système habituel, les flammes dévorantes qui embrasaient nos corps. Césaria me harcelait, me demandant en grâce de la laisser venir chez moi, nous passerions une demi-journée ensemble, toute une après-midi d’amour échevelé, d’étreintes passionnées, à se rapprocher du firmament. Elle s’échapperait et viendrait me retrouver. Sa mère n’en saura rien ; toutefois, le sachant, viendrait-elle venir la cueillir chez moi ? J’avoue que j’aimerais assez voir sa surprise.



Elle fit tant et si bien, que je finis par consentir. J’en avais autant d’envie qu’elle, sinon davantage. Il fallait qu’elle trompe la surveillance de sa mère, donc je devais l’attendre toute la journée du lendemain dans mon appartement, et l’on devrait l’introduire dès son arrivée.

J’attendais avec l’impatiente fiévreuse d’une jeune amoureuse, qui en est à sa première rencontre. J’allais donc pouvoir enfin contenter mon violent caprice, dont la réalisation sans cesse reculée me rendait malade. J’allais pouvoir enfin découvrir cette jolie fée, cette troublante pucelle, je ne dis pas vierge à dessein, caresser à mon aise, embrasser cette fine peau blanche, dont mes caresses m’avaient informé sur la douceur de la soie dont elle était tissée. Finalement, après une heure d’attente agitée, Césaria accoura dans mes bras.



Ce fut une effusion, un épanchement, un échange des plus délicates cajoleries continues, en nous découvrant réciproquement. Ses charmes étaient dans tout l’éclat de leur candeur, n’ayant jamais reçu le moindre effleurement, les seins menus, replets, malléables, emplissent ma main, une subtile toison flavescente tapisse le monticule, deux cuisses rondes s’effilent vers les genoux, continues par deux jolies jambes, enfermées dans d’élégants bas de soie noire, qui se terminent dans deux petits souliers minuscules, emprisonnant les deux petits petons, qui supportent la charmante déesse des fleurs.



Derrière, au bas de la gracieuse cambrure des reins, une adorable paire de fesses blanches, rebondies, arrêtent mes yeux et mes lèvres, et je les couvre de caresses, agenouillée devant l’aimable croupe, avant d’aller embrasser le joli conin rubicond, dont la délicate odeur de jasmin vient jusqu’à mon nez par la fente parfumée, taillée en pleine chair entre les cuisses. Elle consent ; je la prie de se retourner, voulant lui offrir, comme je suis ici, à genoux, sa première leçon de langue.

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